vendredi 13 juin 2014

Le village préféré des Français


La ville de Chambon sur Voueize représentera la Creuse lors de l'émission, vous pouvez continuer a voter sur le site de France2.

lundi 9 juin 2014

Oradour sur glane, à ne pas oublier




Le nom d'Oradour-sur-Glane reste attaché au massacre de sa population par la division SS Das Reich le 10 juin 1944. La petite cité est aujourd'hui divisée en deux entités, dont le centre de la mémoire constitue en quelque sorte le trait d'union : l'ancien village, conservé à l'état de ruine, qui témoigne des souffrances infligées aux hommes, femmes et enfants de cette petite bourgade, et le nouveau village, reconstruit quelques centaines de mètres plus loin.

 Les auteurs du drame appartiennent à la 3e compagnie du 1er bataillon de Panzergrenadier (commandé par le major Adolf Diekmann) du 4e SS-Panzer-Regiment Der Führer de la 2eSS-Panzer-Division Das Reich. Au repos autour de Bordeaux et de Montauban, la division fait mouvement vers la Normandie et apprend aussitôt le débarquement allié en Normandie. Constamment harcelée par les Forces françaises de l'intérieur (FFI), elle riposte par de sanglantes représailles. Le 9 juin 1944, à Tulle libérée depuis l'avant-veille par la Résistance, 99 hommes sont pendus.

 Le 10 juin 1944, après l'arrivée des Allemands dans le bourg d'Oradour-sur-Glane, le garde champêtre fait savoir aux habitants qu'ils doivent tous se rassembler, sans aucune exception et sans délai, sur la place du Champ de Foire situé à l'intérieur du village, munis de leurs papiers, pour une vérification d’identité. Les SS pénètrent dans toutes les maisons, et, sous la menace de leurs armes, obligent tout le monde, même les malades, à se rendre sur le lieu de rassemblement. Un à un ou par groupes, conduits et surveillés par les SS, les villageois se massent peu à peu sur le Champ de Foire. Les Allemands vont aussi chercher des habitants des hameaux voisins. Les cultivateurs doivent abandonner leurs travaux en cours. Plusieurs personnes qui n'obéissent pas aux ordres sont abattues. Les Allemands divisent la population en deux groupes : d'un côté les femmes et les enfants, de l'autre les hommes. Les hommes sont regroupés et sont répartis dans six lieux différents, granges, cours, remises, où ils sont mitraillés, puis les corps sont recouverts de fagots et de bottes de paille auxquels les SS mettent le feu. Selon quelques rescapés, les SS tirent bas et dans les jambes de leurs victimes ; le feu est allumé sur des hommes blessés mais encore vivants. La déclaration d’un rescapé établit qu'ils parlaient encore ; certains, légèrement blessés, ont pu s'échapper, la plupart des autres ont certainement été brûlés vifs.

 Massacre des femmes et des enfants

 Vestiges de l'école primaire Le groupe emmené et enfermé dans l’église comprend toutes les femmes et tous les enfants du village. Des soldats placent dans la nef, près du chœur, une sorte de caisse assez volumineuse de laquelle dépassent des cordons qu'ils laissent trainer sur le sol. Ces cordons ayant été allumés, le feu se communique à l'engin, qui contient un gaz asphyxiant (c'était la solution prévue) et explose par erreur ; une fumée noire, épaisse et suffocante se dégage. Une fusillade éclate dans l'église ; puis de la paille, des fagots, des chaises sont jetés pêle-mêle sur les corps qui gisent sur les dalles. Les SS y mettent ensuite le feu. La chaleur était tellement forte qu'à l'entrée de cette église on peut voir les restes de la cloche, fondue et écrasée sur le sol. Des débris de 1,20 m de hauteur recouvraient les corps. Une seule femme survit au carnage : Marguerite Rouffanche, née Thurmeaux. Son témoignage constitue tout ce qu'il est possible de savoir du drame.
 Elle a perdu dans la tuerie son mari, son fils, ses deux filles et son petit-fils âgé de sept mois. Le chœur de l’église comprenant trois ouvertures, dans un instinct de survie, Mme Rouffanche se dirigea vers la plus grande, celle du milieu et à l'aide d'un escabeau qui servait à allumer les cierges, elle parvint à l’atteindre. Le vitrail étant brisé, elle se jeta par l'ouverture. Après un saut de trois mètres, elle atterrit au pied de l’église sur un fourré et fut blessée par un SS en fuyant vers un jardin voisin. Dissimulée parmi des rangs de petits pois, elle ne fut délivrée que le lendemain vers 17 heures.

 Autres massacres 

 Peugeot 202 du médecin au milieu des ruines Les SS inspectent de nouveau les maisons du bourg ; ils y tuent tous les habitants qui avaient pu échapper à leurs premières recherches, en particulier ceux que leur état physique avait empêchés de se rendre sur le lieu du rassemblement. C'est ainsi que les équipes de secours trouveront dans diverses habitations les corps brûlés de quelques vieillards impotents. Un envoyé spécial des FFI, présent à Oradour dans les tout premiers jours après la tuerie, indique qu'on a recueilli dans le four d'un boulanger les restes calcinés de cinq personnes : le père, la mère et leurs trois enfants. Un puits renfermant de nombreux cadavres est découvert dans une ferme : trop décomposés pour être identifiés, ils seront laissés sur place. Au total, 642 personnes ont été massacrées lors de cette journée.

Le grand hôtel aux couleurs du Brésil du 12 juin au 13 juillet 2014 à Evaux les bains

  
Le Grand Hôtel Thermal** d’Evaux-les-Bains se met aux couleurs du Brésil pendant la Coupe du Monde de Football. Venez regarder tous les matchs et profiter des diverses animations : Grillades & Bar .  Renseignements au 05 55 82 46 00



du 12 juin au 13 juillet 
 

























    
12-juin  ouverture coupe du monde foot 18h0
13-juin  Match Espagne Pays Bas à 21h
15-juin  Match France Honduras  à 21h  
16-juin  Match Allemagne Portugal à 21h
17-juin  Match Brésil Mexique à 21h
18-juin  Match Espagne Chili à 21h
19-juin  Match Angleterre Uruguay à 21h
20-juin  Match France Suisse  à 21h
21-juin  Match  Ghana  Allemagne  à 21h
23-juin  Match  Brésil Cameroun à 22h 
24-juin  Match  Italie Uruguay à 18h 
25-juin  Match France Equateur à 22h
26-juin  Match Portugal Ghana à 18h
28-juin  huitième finale à 18 h 
29-juin  huitième finale à 18h
30-juin  huitième finale à 18h et 22h
01-juil  huitième finale à 18h et 22h
04-juil  quart de finale à 18h et 22h 
05-juil  quart de finale à 18h et 22h 
08-juil  1/2 finale à 22 h
09-juil  1/2 finale à 22 h
12-juil  Petite finale 22h
13-juil  Finale à 21h 

dimanche 8 juin 2014

L'école Jeanne d'Arc à Evaux les bains

L'interdiction de fumer dans la rue pourrait être décidée avant l'été.

Il fallait s’y attendre. Après les lieux publics et les entreprises, après les bars et les restos, les anti-clopes sont sur le point de remporter une nouvelle victoire. Cette fois, c’est carrément la rue qui est visée. Un décret en ce sens devrait faire son apparition avant l’été. Finies les terrasses enfumées. La clope, c’est à la maison, point barre.Rien d’officiel encore.
 Pour le moment, le gouvernement cherche surtout à noyer le poisson devant la bronca attendue. Il faut dire qu’un tiers des Français fument toujours, malgré les campagnes de prévention, interdictions, ou augmentation de prix. Un coût, en terme de santé publique. Plutôt que de taper dans le portefeuille par une nouvelle augmentation du paquet – difficile en temps de crise – la puissance publique opterait donc pour cette solution radicale.Pour contrôler les fumeurs de rue, les services du ministère de l’Intérieur planche sur la création d’une brigade spéciale anti-cigarette. Montés sur rollers pour être plus mobiles et surgir par surprise sur le contrevenant, ces policiers d’un nouveau genre, armées de pistolets à eau de couleur rose ou vert fluo – «pour montrer que la police reste proche des jeunes», glisse-t-on au ministère – pourront éteindre la cigarette du fautif en l’arrosant. Dorénavant, on pourra aussi dire que «fumer mouille».