jeudi 15 novembre 2012

Animation au cinéma Alpha à Evaux les bains



UN JOUR POUR NOS ABEILLES

MERCREDI 5 DECEMBRE

 

 14H30 Projection du film POLLEN de Disney nature

Suivie d’animation explicative sur la vie des abeilles

      Avant de commencer cet article je tiens à préciser que j'emploie le terme "maman" car je suis proche d'elle ; dans l'idée j'entends parents :)

"Maman, quand j'étais à l'école" :

J'ai tellement de point que je souhaite aborder dans cet article. Je vais tenter de rester le plus concise possible.

Malheureusement pour moi, mon enfance avec la mucoviscidose d'un point de vue psychologique ne s'est pas bien passé. J'ai eu une culture de vie "taboo", comme cité dans mon témoignage c'était un "secret". Soit, avec moi même mon approche avec la maladie était = à zéro% de communication. Donc avec les autres... n'en parlons pas ? :) Si nous allons en parler.

Chers parents, envers et contre tout : Quand on est enfant, et atteint de mucoviscidose ; on sait ce que l'on vit mais on ne sait pas l'exprimer. Je répète : on sait très bien ce que l'on vit. J'ai des souvenirs avec la patho qui remonte à ma grande section maternelle (5ans), et encore d'autre à peine visible avant.

Pendant que l'on est enfant, une part importante réside dans le souvenir qu'on en aura quand on sera grand ; ainsi le passé peut être encore présent au terme de l'adolescence.

Je n'ai jamais parlé de ma pathologie dans le cercle scolaire, je n'étais pas consciente que je pouvais le faire et c'est juste & bêtement ce qu'il me manquait, cet état de conscience de liberté. LA, vous pouvez agir en temps que parents sur le souvenir futur de votre enfant, en vous mettant à sa hauteur et en lui expliquant (avec vos mots) :

·         " Tu sais chéri, il faut que tu saches que maman va parler à ton institutrice de ta santé car je suis responsable de toi (il ne pourra pas vous le reprocher) ; mais ne t'inquiète pas la maitresse n'en parlera pas aux autres et si elle le fait, je lui botte le derrière^^. C'est important, même à ton âge de savoir que la maladie t'appartient, et c'est ta liberté. Sache que je suis là si tu as besoin d'aide et n'hésite pas à venir me parler. Mon chéri, ta maladie n'est pas un secret mais c'est ta vie privée, comme tes autres camarades... "

Le côté taboo que j'ai vécu réside naturellement dans une douleur, une déprime, une culpabilité insurmontable pour mes proches. Malheureusement, leur douleur m'a fait vivre dans un tourment difficilement supportable. Vous n'êtes pas coupable, pas plus que votre enfant qui refusera de prendre ses médocs à un moment donné :D

Soit, oui votre enfant aura des difficultés, vous en avez aussi quand vous le voyez avec ces difficultés et avez vous aussi vos difficultés en même temps avec vous même ; mais cette douleur que vous ressentez ne doit pas être actrice de votre comportement avec la maladie face à votre enfant, ou alors soyez en conscient et dite le lui que vous avez peur, pour le coup je sais de quoi je parle car "quand bébé grandit et se met à parler, y a beaucoup de maux qui sortent".

Selon moi, il est important pour les parents d'avoir aussi leur liberté de ressentis par rapport à la maladie, ce que ça vous fait en vous quand vous vous regardez dans le miroir le matin ; indépendamment de la vie de votre enfant. La mucoviscidose, le handicap va interagir sur votre enfant, et en parallèle sur vous : n'effacez pas votre douleur !! Et demandez de l'aide pour vous, juste VOUS.

En vous aidant vous même, je vous promets que sans vous en rendre compte votre petit bout, vous suivra sur ce même chemin. Comme le dit ma psychiatre, la vraie force c'est de savoir parler de ses douleurs sans taboo, la vraie force c'est pas celui qui dit qu'il lui arrivera jamais rien dans la vie, c'est pas celui qui a une carapace de dingue, ou un esprit terre à terre...

En vous aidant vous même, votre enfant vivra mieux. Comment vous aider ? Là c'est plus mon rôle.

Je regrette de ne pas avoir parlé de ma maladie aux autres enfants quand j'étais petite. Le problème c'est que, comme je n'étais pas à l'aise avec une partie de moi, je ne pouvais être facilement à l'aise avec les autres, car je n'apparaissais pas entière.

En fait que les autres camarades de classe soient méchant, ça arrive dans un cas comme dans un autre par manque de conscience, d'expérience et c'est normal ils sont petits eux aussi. Le fait de parler de ma maladie aux autres n'allaient pas m'aider pour aller vers les autres en premier lieu, ça allait surtout m'aider : moi.

Ce qui a été difficile aussi, c'est que de nature "solitaire" et souvent tendue car fatiguée, les autres parfois pensaient que l'on m’excluait alors que non je prenais ce choix toute seule. Je ne l'ai pas vécu mal d'être seul, mais j'aurais put mieux le vivre c'est certain. C'est tellement, mais tellement lourd et emprisonnant que de vivre avec un soit disant secret dont on a pas le droit de parler. MERDE, quoi ! Au jours d'aujourd'hui, pour rien au monde j'échangerai ma maladie. C'est pas moi, c'est une partie de moi que j'ai accepté et qui me fait vivre dans mon cœur tellement bien et peut être plus facilement que d'autre.

Alors oui parents, vous souffrez et heureusement sinon vous seriez horrible :) mais justement, il faut travailler pour accepter cette souffrance en vous. Difficile de se remettre en question sur ses ressentis au bout de 3O ans, quel âge avez vous ? Oui c'est injuste ce qui vous arrive, oui vous êtes désarmés etc , mais même au fond du trous il y a des interrupteurs sur les côtés, et une échelle pour remonter => VOUS NETES PAS SANS CARTES EN MAIN, vous pouvez bordel de merde, faire de cette maladie une force.

Si vous ne le pouvez pas, votre enfant le fera pour lui. Pas pour vous et il ne vous attendra pas car il aura besoin de pouvoir vivre avec sa maladie comme le fait qu'il est blond aux yeux bleus, quoi qu'il vous comprendra... un jour ?

Plus vous serez ouvert à la responsabilité face à la maladie, et ouvert sur vous même : moins votre enfant étouffera dans une pathologie qu'il n'a pas choisis. Et mieux il pourra grandir avec.

"Maman quand j'étais petite" :

Quand j'étais petite j'aurais aimé, avec du recul oui ça aurait complètement changé ma vision des choses qu'on fasse les cons tous ensemble avec la maladie. Du style que ma maman me dise qu'elle a oublié comment on prépare mon aérosol et qu'il faut que je lui explique tout ^^ N'est ce pas Karen :)

C'est vrai, c'est dure pour vous, mais c'est pas obligé de l'être pour l'enfant.

Et pourquoi pas qu'on se mette tous en cœur ^^ à insulter la mucoviscidose en lui donnant des noms bizarres : sacamerdose, mucoproute.

Que ma maman me demande, pareil sur un coup de tête, qu'est ce que c'est la mucoviscidose. Ou qu'elle me prenne par la main et qu'elle me dise "vient mon amour, on va chercher tes potes les médocs". Qu'on fasse l'aérosol ensemble chacun à son tours. En fait qu'on prenne la maladie pour de la merde, a t-elle point de pas la calculer comme un élément

                                   

18H Projection du film TOUS COBAYES

de JEAN PAUL JAUD

 

20H30 DES ABEILLES ET DES HOMMES



Suivie d’un débat animé par les membres

du rucher des cheminots de MONTLUCON

 

TARIF :       4. 50 €   la séance

 
    TEL : 05.55.65.58.58                      Cinema-alpha@wanadoo.fr                       

mercredi 14 novembre 2012

train Limoges-Ussel-Clermont Ferrand

Un collectif lance une pétition pour le maintien du train Limoges-Ussel-Clermont Ferrand

La nouvelle grille horaire du TER ligne 8 qui relie Limoges à Ussel vient de mettre le feu aux poudres
 
Le Ter Limoges Ussel en gare de Saint-Léonard ( archive) © Georges BARTOLI /MAXPPP Un collectif de défense de cette ligne, semble-t-il menacée à terme, organise une réunion d'information vendredi 16 novembre à 18h à la mairie d'Eymoutiers (Haute-Vienne). Une pétition sera également lancée à cette occasion. La grille grille prévoit des suppressions de trains par rapport au service actuel.

Dans ces conditions, les défenseurs de ligne craignent que les usagers se détournent de plus en plus du train pour préférer la voiture. "Ne va-t-on pas à l'encontre de ce que l'on préconise dans le cadre du développement durable" s'interroge l'association qui propose à terme de valoriser cette ligne en accueillant un fret ferroviaire.

Les dangers de la départementale D 979 Limoges-Eymoutirs fréquentée par de nombreux poids lourds qui rejoignent l'A 89 sont également évoqués.

édition d’exception pour la Foire concours de Boussac

 La Foire concours de Boussac n’a pas failli à sa réputation avec une présentation pour cette 65e édition d’animaux de qualité exceptionnelle.
 
Venus de tous départements, les éleveurs charolais avaient répondu présents nombreux pour mettre à l’honneur leur savoir-faire et les qualités génétiques remarquables de leurs cheptels charolais pour cette 65e édition de la Foire-concours de Boussac.
 
Parmi les animaux en lice, Dix de Der de l’EARL Cordebois à Blet (18) a raflé plusieurs récompenses dont le prix d’honneur mâles sénior, le grand prix d’honneur des mâles adultes et le prix de la ville de Boussac. Les éleveurs creusois ne furent pas en reste avec entre autres des distinctions pour le Gaec Paroton de Roches, l’EARL Loulergue de St Michel de Veisse, le Gaec Elevage Martin de Ladapeyre ou encore le Gaec Verger de Glénic, tous habitués aux concours et aux récompenses. Du charolais bovin donc, mais aussi du charollais ovin, sans oublier quelques chevaux de trait. Les stands de produits artisanaux et les concessionnaires avaient investi l’extérieur du hall pour agrémenter cette foire-concours. Encore donc un succès pour ce rendez-vous désormais incontournable de la race charolaise.

Appel au rassemblement, demain, pour la manifestion pour l'emploi et la solidarité en Europe


Le Collectif de défense et de développement des services publics creusois appelle la population à se joindre au rassemblement et à la manifestation pour l’emploi et la solidarité en Europe demain, mercredi 14 novembre, à partir de 12 heures, devant la Chambre de commerce et d’industrie de Guéret, avenue de la République

Un samedi consacré à la Creuse sur France3

le samedi 17 novembre, la Creuse aura les honneurs de France3.
 
 
15h25
A Vallière, dans la Creuse, c’est la dernière année de la boucherie-charcuterie Touny. Jean- Marc et Odette veulent prendre leur retraite, la date de la fermeture est fixée.
Leur commerce devient le petit théâtre d’une comédie en cinq actes. Entre deux paupiettes, il faut négocier les bêtes dans les fermes, satisfaire les clients, apprendre le métier à Laetitia, la nouvelle employée, et aussi, il faut absolument trouver des repreneurs. Mais personne ne veut racheter. N’empêche qu’à l’arrière du magasin, en coulisses, Laetitia progresse vite, et se verrait bien patronne….



20h40
 
Tout est bon dans le cochon
 

   

Genre : Téléfilm
Durée : 1h35min.
Année de production : 2011
Tout est bon dans le cochon

Réalisateur : David Delrieux

Saida Jawad tout est bon dans le cochonAvec : Saïda Jawad , Erwan Creignou , Cathy Bodet , Anatole de Bodinat , Patrick Bonnel , Eric Naggar , Jeanne Lepers , Pasquale D'Inca , Charlotte Maury-Sentier .

Sophia Eltrani est une jeune célibataire de 30 ans, née dans le nord de la France, de parents marocains. Depuis des années, Sophia est dans la galère et vit de petits boulots. Dans sa vie, rien ne va : côté coeur, sa vie est en jachère ; elle vient de perdre son dernier job, et son propriétaire a repris son studio meublé. Pour couronner le tout, l'administration, en renouvelant sa carte d'identité, a transformé son nom en Beltrani ! Cette erreur lui permet d'avoir une proposition du Pôle Emploi : reprendre le dernier commerce d'un petit village de la Creuse
 
Une résidente d'Evaux les bains est figurante dans ce téléfilm

L'habit ne fait plus le moine, la précarité


Muriel et Patrick Guittard, avec leur fils Jordan - Géraud Burin des RoziersHier soir mardi, un magnifique reportage sur france2 " les enfants de la précarité". Durant cette émission, un reportage dans notre région, la Creuse. La difficulté   des "paysans" pour simplement VIVRE. Un moment d'émotion, de simplicité, de courage et d'humilité.

Jordan a 13 ans. Sur les chemins creux, il conduit les vaches de l’exploitation familiale comme son père et ses aïeux l’ont fait avant lui. Il est la sixième génération de paysans à vivre dans ce coin de la Creuse, à 30 kilomètres de Guéret. Survivre serait plus juste car, avec 40 000 euros de dettes, la ferme est au bord du gouffre.
 
On compte aujourd'hui 8 millions de personnes vivants avec moins de 950 euros par mois. Pendant un an, le réalisateur Géraud Burin des Roziers a vécu avec les enfants de quatre familles précaires. 

ps// pourquoi France2 diffuse t'elle ce type de reportage à ces heures si tardives...

A revoir sur pluzz.fr ou Lun 19 à 03h30 sur France 2

lundi 12 novembre 2012

La sœur de Mohamed Merah visée par une enquête pour "apologie du terrorisme"

AFFAIRE MERAH – La justice a ouvert une enquête à l'encontre de Souad Merah, la sœur de Mohamed Merah, pour "apologie du terrorisme", a-t-on appris lundi 12 novembre de source judiciaire. Dans un reportage diffusé la veille par M6, Souad Merah, entièrement voilée, crie être "fière" de son frère Mohamed, "qui a combattu jusqu'au bout" et "sauté le pas".

dimanche 11 novembre 2012

Les commémorations du 11 novembre à Evaux les bains

photo newtelevision (guy Bodequin)
 Une matinée pluvieuse en ce jour de commémorations à Evaux les bains pour ne pas oublier les sacrifices, les douleurs et les chagrins. Souhaitons que l'enseignement perpétue la mémoire de nos jeunes
 
 
 10.941 Creusois ne revinrent pas de la Grande Guerre
 
 
Quelques dates 
 
Le 11 novembre 1918, est signée à Rethondes l’armistice qui met fin à la Première Guerre mondiale. Le 11 novembre 1920, la dépouille d’un soldat inconnu est inhumée sous l’Arc de Triomphe à Paris. Une loi du 24 octobre 1922 fait du 11 novembre un jour férié consacré à la commémoration de la victoire et de la Paix. Depuis, chaque année, le 11 novembre donne lieu à des cérémonies devant les monuments aux morts.
 
Le lundi 11 novembre 1918, à 11 heures, dans toute la France, les cloches sonnent à la volée. Au front, les clairons bondissent sur les parapets et sonnent le «Cessez-le-Feu», «Levez-vous», «Au Drapeau». La «Marseillaise» jaillit à pleins poumons des tranchées. Même soulagement en face, dans le camp allemand.Pour la première fois depuis quatre ans, Français et Allemands peuvent se regarder sans s'entretuer. Un armistice a été conclu le matin entre les Alliés et l'Allemagne, dernière des Puissances Centrales à rendre les armes. Il laisse derrière lui huit millions de morts et six millions de mutilés.Les survivants ont perdu la foi dans les valeurs morales et spirituelles qui ont fait la grandeur et l'unité de l'Europe. Mais ils veulent croire que cette guerre qui s'achève restera la dernière de l'Histoire, la «der des der»...
L'Allemagne bascule dans l'anarchie et la guerre civile.


Le 3 novembre, dans le port de Kiel, les marins de la flotte de guerre refusent d'aller à nouveau au combat. Ils se mutinent et entraînent les ouvriers de la ville. La contagion révolutionnaire se répand à Hanovre, Cologne, Brunswick, Munich,... Entre temps, l'un après l'autre, les alliés de l'Allemagne cessent les combats et signent des armistices (l'armisticeest un arrêt des combats dans l'attente d'un traité de paix en bonne et due forme).

Le 9 novembre au matin, la contagion révolutionnaire gagne Berlin. Le prince Max de Bade téléphone à l'empereur, à Spa. «Votre abdication est devenue nécessaire pour sauver l'Allemagne de la guerre civile», lui dit-il. Comme ses propres généraux plaident aussi en faveur de l'abdication, Guillaume II s'y résout et part en exil.
En France, la demande d'armistice fait débat. Le président de la République Raymon Poincaré et le général Philippe Pétain voudraient profiter de l'avantage militaire pour chasser les Allemands de Belgique, envahir l'Allemagne elle-même et signifier à celle-ci l'étendue de sa défaite. Mais le généralissime des troupes alliées, Ferdinand Foch, et le chef du gouvernement, Georges Clemenceau, ne croient pas l'armée française capable de se battre encore longtemps et souhaitent en finir au plus vite.
L'armistice est signé dans le wagon spécial du généralissime Foch, au carrefour de Rethondes, au milieu de la forêt de Compiègne, le 11 novembre à 5h15 du matin.