samedi 18 septembre 2010

La fronde des maires creusois pour la radiothérapie se poursuit à l'unanimité

À l'unanimité ! C'est ainsi que les maires creusois ont voté, ce samedi matin, leur nouveau plan d'actions - qui fait suite à celui du 12 juillet - pour mettre la pression sur l'État afin d'obtenir la réouverture de la radiothérapie.

Où en étaient-ils, les maires Creusois ? Étaient-ils divisés par ce boycott envers l'État déstabilisant pour eux ? Usés par un été qui leur aurait fait oublier les serments du 12 juillet ? Prêts à tourner la page et tirer un trait sur cette radiothérapie que l'État ne veut pas rouvrir ?
Pourtant non. Ce samedi à Guéret c'est en masse qu'ils ont répondu à l'appel de leur association (l'AMAC) pour son assemblée générale extraordinaire. Et à l'unanimité qu'ils ont voté le nouveau plan d'actions pour exiger de l'État qu'il la rouvre.

S'ils avaient besoin de clarifier des points - notamment le rapport à l'État - les élus n'ont pas baissé les bras. Loin s'en faut. Car l'été leur a démontré que leur mouvement se médiatisait, à travers tous les coins du pays où ils ont pu prendre leurs vacances.

Surtout, dans leurs communes où ils ont distribué à leurs concitoyens les cartes de soutien (une des actions décidées le 12 juillet), ils ont constaté que les Creusois les soutenaient. Les poussaient à aller jusqu'au bout.
D'ailleurs, 40.000 d'entre eux ont déjà renvoyé cette carte signée à l'AMAC. Enfin, ils ont pu croiser les malades expédiés à Limoges ou à Montluçon pour bénéficier d'une radiothérapie.
Et ces maires-là partageaient avec Michel Vergnier, président de l'AMAC, ce cri du coeur : « Je ne me doutais pas à quel point obliger ces gens affaiblis à faire quotidiennement 3 heures de route pouvait ajouter du mal au mal ».
Et de dénoncer ces soins palliatifs rendus quasi-impossibles, ces retards dans les traitements, ces annulations de séances? que subissent les patients creusois.

La souffrance des malades, la voix des Creusois, le rôle des élus et les actions à mener. Telle a été la hiérarchie des préoccupations des maires et adjoints de la Creuse réunis hier et à qui furent soumis deux choix.
D'un côté, Jean Auclair qui leur proposa de cesser la pression sur l'État et le boycott qui allait avec. De l'autre, Michel Vergnier - et avec lui tout le bureau de l'AMAC composé d'UMP, de PS ou de PCF - qui, au contraire, les invita à redoubler la pression quitte à aménager le « gel des rapports avec l'État ».
« Nous sommes dans un rapport de force, rappela Claude Guerrier (PCF). Et la force est avec nous, c'est celle de tous les Creusois qui nous suivent ».

Au final, ce sont les seconds qui l'ont emporté votant à l'unanimité toutes les actions. En l'absence d'un Jean Auclair qui avait quitté la séance. Évitant ainsi l'image d'avoir à être le seul à lever le bras à l'appel du « qui vote contre ? »

La Montagne

Coupe Davis: la France en finale

La victoire du double Llodra-Clément, samedi après-midi contre la paire argentine, a offert à l'équipe de France de tennis sa qualification pour la finale de la Coupe Davis.

Huit ans après sa défaite contre la Russie à Bercy en 2002, l'équipe de France de tennis va donc à nouveau goûter aux frissons d'une finale de Coupe Davis. A l'issue d'une demi-finale parfaitement maîtrisée contre des Argentins toujours dangereux, les Bleus de Forget ont parfaitement fait corps pour l'emporter sèchement 3-0.

Il est 17h40 environ lorsque Michael Llodra et Arnaud Clément, auteurs d'un match impeccable, tombent dans les bras l'un de l'autre.

Un dernier service gagnant de Llodra est venu offrir le point du double aux Français et la qualification pour la finale. Car le double français n'a pas tremblé. En venant à bout de la paire argentine Schwank-Zeballos (6-4, 7-5, 6-3), Michael Llodra et Arnaud Clément ont bien fini un travail parfaitement entamé la veille.


La Serbie ou la République Tchèque en finale

Vendredi après-midi, Michael Llodra puis un superbe Gaël Monfils, avaient permis aux Tricolores de virer en tête. Les Bleus avaient fait le plus dur. Ne restait plus qu'à confirmer cette tendance et deux statistiques: depuis 1904, l'équipe de France n'avait perdu que 2 fois sur 106 après avoir mené 2-0 alors que l'Argentine n'était jamais parvenue à remonter un tel score.

Cette finale, la France la disputera contre la République tchèque ou la Serbie, le week-end du 3 au 5 décembre prochain. Pour Guy Forget, un vrai casse-tête va rapidement commencer. Si Tsonga est rétabli, le capitaine de l'équipe de France n'aura que l'embarras du choix et devra choisir parmi Tsonga, Monfils, Simon, Gasquet, Llodra et Benneteau.

Appel à la grève le 23 septembre contre la réforme des retraites en France

Une nouvelle journée de galère dans les transports en France? Les fédérations CGT, CFDT, CFTC et CFE-CGC du secteur des transports ont appelé mercredi matin les salariés à « faire du jeudi 23 septembre 2010″ une grande journée de grèves et de manifestations, à partir de 10 h devant la cathédrale de Laval, pour protester contre la réforme des retraites en France.

Outre la RATP et la SNCF, le mouvement concernera donc également les réseaux de transports urbains des villes de province.

Ces quatre fédérations soulignent dans un communiqué commun que « tous les salariés du transport sont concernés, y compris ceux qui bénéficient de régimes spéciaux ou de dispositions particulières en matière de retraite ».

« Le 23 septembre, partout les mobilisations doivent grandir, de façon à accentuer la pression et à contraindre le gouvernement à reculer sur le contenu de sa réforme », ajoutent les syndicats.

La nouvelle journée de grève et de manifestations du 23 septembre 2010 doit prolonger celle du 7 septembre qui a rassemblé 1,1 millions à 2,7 millions de manifestants selon les sources.

Sans bras ni jambes, Philippe a entamé la traversée de la Manche à la nage

«Je me sens bien dans ma tête, bien dans mon corps, maintenant il va falloir nager.» Amputé des bras et des jambes après avoir reçu une décharge de 20 000 volts, Philippe Croizon, 42 ans, s'est élancé ce samedi matin peu avant 8 heures pour un défi fou : traverser la Manche à la nage. «Je vais faire mon Everest de la natation et montrer une autre image du handicap, montrer qu'une personne handicapée n'est pas une personne inutile au contraire», a commenté l'aventurier peu avant son départ.

Depuis deux ans il se consacre corps et âme à son défi sportif. Arrivé à Folkestone en Angleterre au début de la semaine d'où s'est élancé, Philippe Croizon a connu un contretemps de dernière minute qui aurait pu compromettre son exploit : le bateau qui devait l'accompagner menaçait de lui faire faux bond. Finalement, le départ est bien prévu mais la fenêtre météo est mince. Le nageur n'aura qu'un essai. «Il est dans une super forme ce matin», a déclaré à son entourage, ajoutant qu'il avait cependant «une petite boule au ventre» avant la traversée. «La météo est plutôt bonne», même s'il y a «un peu de vent».

Pour cet incroyable périple qui doit durer 24 heures et dont l'arrivée est prévue entre Wissant et le cap Gris-Nez (Pas-de-Calais), l'ex-ouvrier métallurgiste de 42 ans a fait concevoir des prothèses avec palmes fixées à ses moignons de jambes. Ses moignons de bras ne lui servent pas à avancer, mais lui permettent de trouver l'équilibre et de ne pas souffrir du mal de mer. Le mois dernier, en guise d'échauffement, il avait réalisé un aller-retour à la nage en douze heures entre Noirmoutier (Vendée) et Pornic (Loire-Atlantique), une performance saluée par Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la Famille.

vendredi 17 septembre 2010

Hommage

Je viens de rentrer et j'apprend la triste nouvelle du décès très brutal de Bernard Fonty " la pipe".
J'adresse toutes mes condoléances à sa famille.

ps// si vous le souhaitez, vous pouvez mettre un commentaire d'hommage en dessous de cet article

Coupe Davis : la France mène deux à zéro contre l'Argentine

L'équipe de France a fait le break dans se demi-finale de Coupe Davis contre l'Argentine. Michaël Llodra (30e ATP) et Gaël Monfils (15e) ont apporté les deux premiers points face respectivement à Juan Monaco (33e) et David Nalbandian (28e).

Dans le deuxième match, Monfils a livré une partie dont il a le secret pour battre le revenant argentin qui lui a donné beaucoup de fil à retordre (6/4, 2/6, 6/4, 6/3).

Après une très belle entame de match, la «Monf» a sombré dans le deuxième set, «un set catastrophique» a reconnu son capitaine Guy Forget.

Michaël Llodra (30e) apporte à la France le premier point dans la demi finale de Coupe Davis contre l'Argentine à Lyon (Rhône). Llodra a battu le numéro 1 argentin Juan Monaco (33e ATP) en quatre sets (7/5, 4/6, 7/5, 6/3). Après la rencontre, le joueur français a reconnu au micro de France télévisions avoir été crispé. heureusement il a pu compter sur une excellente première balle de service et un jeu offensif audacieux.

Gitan tué à Draguignan : le gendarme acquitté, la famille en colère

Le gendarme accusé d'avoir mortellement blessé à Draguignan Joseph Guerdner, 27 ans, membre de la communauté des gens du voyage, a été acquitté vendredi. Christophe Monchal comparaissait depuis lundi devant la cour d'assises du Var.

A l'énoncé du verdict, la famille de la victime a crié sa colère. «Assassin, elle est mal faite la justice ! Les gendarmes, ils ont le droit de tuer, nous aussi on va les tuer», ont lancé des proches de la victime, tandis que des femmes se jetaient sur les forces de l'ordre.

La mère, Micheline Guerdner, s'est effondrée en larmes. «Le sentiment, on est vraiment de la merde», a réagi la soeur, Mauricette Guerdner.

L'avocat général : «il a agi dans le cadre légal»

Les jurés ont suivi les réquisitions de l'avocat général Philippe Guémas, qui avait estimé jeudi que le gendarme Christophe Monchal ne pouvait «pas être pénalement condamné», au terme de deux heures de réquisitoire.

«Il ne s'agit pas de délivrer un permis de tuer, mais de constater que Monchal a agi conformément à ce qui lui a été enseigné. Il a agi dans le cadre légal, il n'a pas agi pour commettre une infraction pénale», avait-il ajouté.

«Ce qui me paraît malsain c'est qu'on autorise les gendarmes à faire usage de leurs armes, et qu'ensuite on leur reproche. On met les gendarmes dans des situations impossibles. Si on ne veut plus que les gendarmes fassent usage de leur arme, il faut avoir le courage politique de modifier le cadre légal et d'aligner leur statut sur celui des policiers», avait-il encore dit.

Les cinq Français enlevés au Niger sont dans le désert malien

Plus de vingt-quatre heures après l'enlèvement de cinq ressortissants français dans le nord minier du Niger, le groupe armé qui les a enlevés en compagnie de deux Africains a gagné le désert malien.

Hortefeux : la menace terroriste s'est «renforcée ces dernières heures»
C'est en tout cas ce qu'affirment conjointement des sources sécuritaires nigériennes et algériennes.

En attendant aucune revendication ni demande de rançon ne sont parvenues aux autorités françaises. Mais plus les heures passent et plus la piste d'Al-Qaïda et plus particulièrement sa branche sahélienne (Aqmi, Al-Quaïda au Maghreb islamique), s'impose.

Vendredi, le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a évoqué la piste de la «mouvance Aqmi». «On s'imagine qu'il s'agit sinon des mêmes groupes (NDLR: que dans d'autres affaires d'enlèvements), au moins de la mouvance Aqmi», a déclaré le chef de la diplomatie sur Europe 1. «Hélas, nous avons déjà eu affaire à eux», a-t-il ajouté.

Invité à confirmer ses soupçons sur Aqmi, qui avait annoncé en juillet la mort de Michel Germaneau, un otage français enlevé en avril au Niger, Bernard Kouchner a répondu qu'il n'en avait «aucune certitude puisque l'enlèvement n'a pas été revendiqué». «Ceux qui ont enlevé ces hommes et femmes peuvent être des Touareg travaillant à la commande. Ils vont les vendre à des terroristes qui ne sont pas très nombreux», a-t-il envisagé.

Une source sécuritaire nigérienne a confié à l'AFP que son pays soupçonnait aussi Aqmi. «Parmi les ravisseurs, il y aurait un élément du groupe d'Abdelhamid Abou Zeïd , les autres agissant sur commande», a poursuivi cette source pour qui Abou Zeid a commandité l'enlèvement.

jeudi 16 septembre 2010

Roms : un «un échange mâle et viril» entre Sarkozy et Barroso

La rencontre au sommet des dirigeants des 27 pays de l'Union européenne s'est, comme prévue, focalisée sur la politique française concernant le renvoi de Roms roumains et bulgares. Selon le Premier ministre luxembourgeois, «un échange mâle et viril» aurait eu lieu entre Nicolas Sarkozy et José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne qui avait menacé l'Hexagone de poursuites judicaires. A l'issue du sommet, le président de la République est resté évasif sur ce sujet précis face aux journalistes.


«S'il y a quelqu'un qui n'a pas proféré de propos excessifs, c'est bien moi», a déclaré le président de la République, sans donner plus de détails. Il a centré son discours, sur l'affront fait à la France par la commissaire européenne à la Justice Viviane Reding. Elle avait établi un lien entre les renvois de Roms roumains et bulgares dans leur pays aux déportations de la Deuxième guerre mondiale, des propos qu'elle avait regrettés dès mercredi.

Le président français a déclaré que «la totalité des chefs d'Etats et de gouvernement ont été choqués» par les insinuations de la commissaire, de nationalité luxembourgeoise. «Ses raccourcis historiques ont choqué chacun de nos compatriotes», a-t-il insisté. «José Manuel Barroso s'est désolidarisé des propos blessants» de Viviane Reding, a poursuivi le locataire de l'Elysée.

Un diplomate : «On entendait tout à l'autre bout du couloir»


Les propos outranciers «très violents» entre José Manuel Barroso et le chef d'Etat français auraient été prononcés au cours d'un déjeuner de travail, selon Premier ministre bulgare. Face aux critiques de Nicolas Sarkozy contre Bruxelles, «José Manuel Barroso a rappelé, et vigoureusement défendu l'institution et le rôle de la Commission», selon une source diplomatique. Il a indiqué qu'il ne voulait «pas se laisser distraire de son travail» par des querelles.

De l'avis du Premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, «ça a été un échange mâle et viril». «Les éclats de voix étaient si forts qu'on entendait tout à l'autre bout du couloir», a rapporté un diplomate. Un peu plus tôt, dans la matinée, le chef de l'Etat français avait pris a la parole pour lancer, selon une autre source diplomatique : «La Commission a blessé la France».

La France n'est pas la seule victime de propos dérangeants. Jean-Claude Juncker a estimé «il n'est pas convenable, quand une commissaire (NDLR: européenne) est ressortissante d'un pays, qu'on charge le pays d'origine». Nicolas Sarkozy avait suggéré mercredi à d'accueillir des Roms au Luxembourg. Le chef de gouvernement du Grand Duché a cependant concédé que les propos de sa compatriote étaient «excessifs».

A l'issue du sommet, le président de l'Union européenne, Herman Van Rompuy, a bien souligné que «le rapport entre les Etats et les institutions européennes doit se faire sur la base du respect». Tentant de calmer le jeu dans cette crise inédite qui ébranle l'Europe, l'ancien Premier ministre belge a déclaré qu'il y avait un consensus parmi les pays européens pour interdire «toute forme de discrimination» sur la base de la nationalité et de l'ethnicité. Il a conclu qu'il s'agissait d'un élément «fondateur de l'Union européenne».


La Commission européenne avait menacé la France de poursuites en justice. En cause, notamment une circulaire envoyée le 5 août aux préfets où les Roms avaient été nommément cités, reformulée depuis. La France va continuer à démanteler «tous les camps illégaux» quelle que soit l'origine de ceux qui les occupent, a affirmé Nicolas Sarkozy, dans le respect du droit européen.

mercredi 15 septembre 2010

L'Assemblée adopte la réforme des retraites

les sénateurs auront un peu de «marge». Nicolas Sarkozy a promis mercredi aux sénateurs UMP, qu'il recevait à déjeuner, qu'il leur restait encore un peu de «marge» pour amender le projet de loi sur la réforme des retraites.

15h50 : la loi est adoptée à la majorité absolue par 329 voix contre 233 en première lecture dans une ambiance survoltée.

15h48 : la loi est soumise au vote.

15h30 : les explications sur le texte sont ouvertes, annonce Accoyer au perchoir.

15h10: le groupe PS demande une nouvelle fois la «démission» de Bernard Accoyer en l'accusant de «forfaiture» pour avoir levé d'autorité, vers 19h30. Jean-Marc Ayrault évoque «une crise morale et politique dont Eric Woeth est devenu un symbole». «Peut-on parler d'obstruction alors que «seulement 20 petites heures» ont été consacrée à cette réforme qui touche des millions de Français, lance le président des députés socialistes. Selon lui, «il ne faut pas confondre l'intérêt général et l'intérêt de l'UMP».

15h05 : le député Vert Yves Cochet qui appartient au groupe de la Gauche démocrate et républicaine (GRD) déplore des conditions de vote anticonstitutionnelles dues à Bernard Accoyer.

la suite leparisien.fr

diffusion de l'émission de Jean-Luc Delarue suspendue

La direction de France Télévisions a décidé d'interrompre la diffusion de l'émission de Jean-Luc Delarue «Toute une histoire». Cette décision aurait été prise après une réunion de la direction du groupe de télévision publique ce mercredi matin à la suite de l'interpellation de l'animateur mardi dans une affaire de trafic de cocaïne. Elle a été annoncée officiellement par le groupe vers 14h30 via un communiqué.

Cette suspension, décidée pour une raison «éthique» est valable pour «une durée indéterminée, le temps d'engager un échange et une réflexion avec Jean-Luc Delarue et sa société de production Réservoir Prod».

Ce mercredi dans les locaux de France Télévisions, l'enregistrement de l'émission a quand même eu lieu. Les fans de l'animateur - présents dans le public - n'avaient pas été avertis de la suspension de l'émission. Malgré la suspension de la diffusion de l'émission, un autre enregistrement d'émission est toujours prévu pour lundi.

Quelques heures avant l'annonce de cette suspension, le PDG de France Télévisions était pourtant resté prudent sur l'avenir de l'animateur au sein de la chaîne : «Il était bien à l’antenne hier (…) Je ne sais pas, il faut qu’on examine ça avec lui. Je pense que c’est un incident dans sa vie qui est sérieux et qui traduit un malaise chez lui», a déclaré Rémy Pflimlin sur France Bleu. «C’est la question du public qu’il va falloir gérer», avant d'insister sur l'image néfaste qu'a donné le présentateur. «Chacun fait ce qu’il veut, il croit pouvoir faire ce qu’il veut avec l’argent qu’il gagne, c’est un autre problème, mais ça n’est pas un bon exemple».

Dès sa sortie de garde à vue, l’animateur avait participé mardi à l'enregistrement de «Toute une histoire», présentant ses excuses devant son public en insistant ne pas vouloir «donner le mauvais exemple».

La CGT réclame son départ

En interne, des voix s'élèvent pour réclamer le départ urgent de l'animateur : «Il est présumé innocent mais ça commence à bien faire, a estimé Jean-François Téaldi, porte-parole de la CGT. Ce n'est pas son premier dérapage. Le PDG de France Télévisions doit mettre un terme à ces dérives qui ternissent l'image des 11 000 salariés du service public.»

A propos de la vidéo d'excuses publiques enregistrée par Jean-Luc Delarue, mardi soir à l'issue du tournage de son émission, et posté sur le site Youtube, le syndicaliste a ajouté: «il a beau s'excuser, le mal est fait».

Voile intégral : l'interdiction en vigueur à partir du printemps 2011

Plus de voile intégral dans les lieux publics! Le Parlement français a définitivement adopté mardi, lors d'un ultime vote du Sénat, le projet de loi prohibant le port du voile intégral (niqab, burqa) dans l'espace public. Cette interdiction n'entrera en vigueur qu'au printemps 2011 après six mois de «médiation» et de «pédagogie».

Bernard Accoyer et Gérard Larcher, présidents UMP respectivement de l'Assemblée et du Sénat, ont saisi mardi soir le Conseil constitutionnel sur le texte d'interdiction du voile intégral, «afin que sa conformité à la Constitution ne puisse être affectée d'aucune incertitude». L'initiative devrait donc rassurer les juristes qui avaient affirmé que la France pourrait s'exposer à une condamnation par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH).

La France, où le voile intégral est porté par quelque 1 900 femmes selon les estimations officielles, est ainsi le premier pays européen à procéder à cette interdiction généralisée. Une mesure similaire est en cours d'adoption en Belgique. L'interdiction n'entrera toutefois pas en vigueur avant le printemps 2011, une période de six mois de «pédagogie» et de «médiation» étant prévue.

150 euros d'amende et un stage de citoyenneté pour les contrevenantes

Le texte interdira de fait le port du niqab (qui ne laisse voir que les yeux) ou de la burqa (qui masque l'ensemble du corps), sous peine d'une amende de 150 euros et/ou d'un stage de citoyenneté. Toute personne obligeant une femme à se voiler sera passible d'un an de prison et de 30 000 euros d'amende, selon un nouveau délit effectif sitôt la loi promulguée.

Retraites : le PS réclame la démission d'Accoyer

 Tempête dans l'hémicycle. Après une nuit blanche, le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer (UMP) a suspendu la séance-marathon sur la réforme des retraites peu après 9h30, mercredi matin. A la grande colère des députés de gauche, il a choisi de mettre fin aux explications de vote personnelles, de cinq minutes chacune, des quelque 165 élus de l'opposition présents.

S'ils s'étaient tous exprimé, la séance, qui a débuté la veille à 16 heures, aurait duré onze heures supplémentaires. Le règlement de l'Assemblée autorise ces explications de vote individuelles.

«Je ne laisserai pas, au travers de petites manoeuvres, l'obstruction qui est paralysante et dévalorisante pour notre Parlement, se réinstaller», a conclu Bernard Accoyer, avant de convoquer une séance à 15 heures, avec pour ordre du jour, comme prévu, le vote solennel sur la réforme des retraites.

Dans une ambiance survoltée, les députés socialistes sont sortis de l'hémicycle en scandant «démission !» et en poursuivant le président de l'Assemblée dans les couloirs du Palais-Bourbon. Depuis, la colère ne faiblit pas.

dimanche 12 septembre 2010

La fête du pain 2010 à Evaux les bains

 Tradition respectée à Evaux les bains. Ce dimanche 12 septembre 2010 se tenait la fête du PAIN, du VIN et du Fromage organisée par l'office de tourisme.

Une matinée très ensoleillée à donné des envies de promenade à de nombreux résidents, curistes et promeneurs.  Artisans, paysans, artistes, tout un panel pour une fête réussie. Exposition de tracteur anciens, produits du terroir, travaux d'autrefois, de l'exposition et de l'animation ouvertes à tous.

parmi les exposants, nous avons pu admirer Arnaud Burnichon, Sculpteur  de légumes. Un artiste de grand talent qui aurais mérité un meilleur emplacement pour cette animation de qualité.
Il est vrai qu'être placé "entre la poire et le fromage", souligne quelques passants, c'est attristant pour une telle animation.

••• Boulanger, un métier d'avenir, une passion

Le pain a toujours fait partie intégrante de notre histoire, de notre patrimoine culturel, social et culinaire, confit l'un des trois boulangers de la ville,  il enchante nos papilles tout autant que notre vue et notre odorat, et nous le dégustons parfois par simple gourmandise.
Le pain, c'est la vie, il est non seulement bon pour la santé, mais il est aussi indispensable à l'équilibre alimentaire. Le pain, c'est aussi et surtout le fruit d'un métier et d'un savoir-faire.
Les boulangers défendent ce beau produit et font perdurer les secrets de sa fabrication. C'est pourquoi la loi n°98-405 du 25 mai 1998 du Code de la Consommation protège les boulangers qui sont de véritables professionnels, et détermine les conditions juridiques de l'exercice de leur profession.

Un repas moules frites qui à permis de se retrouver  après les vacances
Rappelons qu'un "boulanger" est celui qui assure lui-même, à partir de matières premières choisies, le pétrissage de la pâte, sa fermentation et sa mise en forme ainsi que la cuisson du pain sur le lieu de vente au consommateur final. C'est un commerçant qui a le souci constant de la qualité de son pain afin de satisfaire une clientèle de plus en plus exigeante.



La piscine à Evaux les bains !!!

la piscine à Evaux les bains !

Pour répondre aux commentaires sur l'état déplorable de la piscine, j'ai rencontré ce matin monsieur Lionel Couturier qui m'a confirmé que des demandes subventions ont étés demandées pour la rénovation de la piscine (800 000€).
Il a été souligné lors de la conversation que la piscine est un élément indispensable à la commune et que c'était la seule sur cinq com com.
Dans l'attente des attributions, il faut faire avec la vétusté des installations existantes.
Sachez que la Com Com est consciente de la réalité de l'état de la piscine et le Président rappelle que cet état de délabrement ne date pas d'aujourd'hui.

Dossier à suivre ... Actuellement aucun calendrier de travaux n'a été réalisé.

Commentaires repris sur le blog

Le 10 September 2010 à 07:42, par Evahon :

Merci au dernier intervenant qui avec son oeil extérieur a bien vu objectivement la triste réalité d'Evaux.
Vous aviez annoncé Dom que vous rapporteriez des images de la piscine... Quand allez-vous les mettre en ligne? C'est quand même choquant qu'un tel équipement se dégrade et que tous (municipalité comprise avec le sempiternel " C'est pas à nous! C'est à la com com!"), nous restions les bras croisés, alors qu'on a un club de natation qui rayonne nationalement. En ce sens, le poids des photos ne peut qu'être qu'un appui au choc des mots...3.

Le 08 September 2010 à 14:56, par Reflexion :

n'étant pas venue à Evaux depuis longtemps je suis désolée de voir q'Evaux devienne un petit village tout ce qui pouvait attirer des touristes et des jeunes est entrain de disparaitre la piscine contruite avec un leg aucun entretien je sais que c'est la com com qui en a la responsabilité mais les elus evahoniens ne peuvent ils pas se faire entendre lors des réunions la piscine sert bien aussi bien Chambon q'uEvaux on ne peux meme pas se servir de la patageoire exterieure pour les toutspetits l'herbe pousse entre les carreaux cela ne donne pas une bonne image d'Evaux le camping il est obsolete et poutant il y une bonne frequentation mais il faudrait effectuer quelques travaux pour attirer beaucoup plus de campeurs et surtout le centre bourg plus un café vers l'Eglise l'office du tourisme pouvait porter plaint contre l ancien prorietaire ddu Rally pour entrave au développement touristique de la ville peut etre aurait il bouger un peu plus au lieu de laisser partir l'aquereur potentiel je suis extemement triste il y quelques années il y avait eu une grosse promotion de la ville on avait l'impression de voir la ville se developper sur le plan touristique qu'en est il aujourdhui ?

Claude Chabrol est mort

Le cinéaste Claude Chabrol est décédé dimanche matin à l'âge de 80 ans, a annoncé à l'AFP Christophe Girard, adjoint du maire PS de Paris, Bertrand Delanoë.


Après une jeunesse à Sardent, dans la Creuse où ses parents, pharmaciens, l'envoient durant la Seconde Guerre mondiale, et des études de droit au cours desquelles il côtoie Jean-Marie Le Pen, Claude Chabrol participe en tant que critique de cinéma au lancement de la Nouvelle Vague française, aux côtés de François Truffaut et Jacques Rivette, ses collaborateurs aux Cahiers du cinéma. Dans la revue à couverture jaune, fondée par André Bazin et Jacques Doniol-Valcroze, il participe à la défense de la politique des auteurs et publie, en 1957 avec Éric Rohmer, un livre sur Alfred Hitchcock, celui qui a su imposer son style au système hollywoodien.

Il a entre-temps épousé Agnès, une riche héritière qui lui permet de financer la création de sa maison de production. Celle-ci démarre avec un court métrage de J. Rivette, Le Coup du berger, avec Jean-Claude Brialy. En 1959, il tourne à Sardent dans la Creuse son premier film, Le Beau Serge, qui devient le manifeste inaugural de la Nouvelle Vague.

Il divorce cinq ans plus tard pour épouser la comédienne Stéphane Audran, avec laquelle il entame une fructueuse collaboration, jusqu'à leur séparation, en 1980. Durant cette période, il se fait un spécialiste de l'analyse féroce de la bourgeoisie française, dont l'apparent conformisme sert de couvercle à un bouillonnement de vices et de haines. Que ce soit sur le registre de la comédie grinçante ou du polar, souvent associé au scénariste Paul Gégauff, il ne cesse d'en traquer l'hypocrisie, les coups bas et la bêtise, avec une délectation rare et jubilatoire à laquelle participent activement ses acteurs fétiches : Stéphane Audran, Michel Bouquet, Jean Yanne. Il dresse ainsi un portrait sans concession de la France des années 1970, âpre et corrosif, où dominent La Femme infidèle, Juste avant la nuit ou Les Biches.

À la fin de la décennie, il effectue un tournant en optant pour des sujets plus éclectiques dans lesquels son inspiration s'émousse parfois. Mais sa rencontre en 1978 avec la jeune Isabelle Huppert, qu'il contribue à révéler, est décisive. Violette Nozière, l'empoisonneuse parricide qui fit scandale dans les années trente, ajoute une dimension supplémentaire à la galerie de monstres jusqu'ici filmés par Chabrol (il avait déjà adapté un autre fait divers sanglant dans Landru avec Charles Denner). En même temps, il entame avec l'actrice un duo redoutablement efficace qui touchera tant les rives de la comédie policière (Rien ne va plus) que celles de l'adaptation littéraire (Madame Bovary) ou du film politique (L'Ivresse du pouvoir), culminant avec la décapante Cérémonie, adaptée d'un roman de Ruth Rendell, "L'analphabète".
Sur un registre plus léger, il aura également entre-temps fait jouer Jean Poiret dans le rôle titre de Inspecteur Lavardin ainsi que dans Poulet au vinaigre, de la même manière qu'il revient régulièrement au polar provincial, par des films tels que Au cœur du mensonge ou La Demoiselle d'honneur.

En 2005, l'ensemble de son œuvre cinématographique a été distingué par le Prix René Clair de l'Académie française.

Permis de conduire : le Sénat réduit les délais de restitution des points

Le Sénat a adopté vendredi, contre l'avis du gouvernement, un amendement qui réduit considérablement les délais nécessaires pour reconstituer les points perdus sur les permis de conduire, dans le cadre du projet de loi sur la sécurité intérieure Loppsi 2

Ainsi le conducteur qui a commis une infraction entraînant le retrait d'un seul point, le récupèrera dans un délai de six mois (au lieu d'un an) à condition qu'aucune autre infraction ne soit été constatée pendant ce délai.

La totalité des douze points, elle, sera restituée dans un délai d'un an (au lieu de trois, actuellement), si le chauffeur n'a pas commis d'infraction durant cette période.

«Eviter la conduite sans permis»

Pour Alain Fouché, l'initiateur de l'amendement signé par une soixantaine de sénateurs UMP, il s'agit de répondre «à la préoccupation de milliers de nos concitoyens sévèrement punis pour de légers délits. La réduction des délais contribuera à réduire les échanges de points entre membres d'une même famille et la conduite sans permis». Un amendement soutenu également par le groupe RDSE (à majorité radicaux de gauche).

Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, tout comme la commission des Lois a désapprouvé l'amendement. «Je suis défavorable à cet amendement comme aux autres parce que je pense que le rétablissement du permis blanc (qui autorise la conduite d'un véhicule uniquement pour se rendre à son travail, ndlr) avec un relèvement des seuils, est une meilleure solution, en particulier pour la conduite sans permis», a dit le rapporteur UMP de la commission Jean-Patrick Courtois. Le sénateur Fouché a rétorqué que le permis blanc nécessitait «une trop longue procédure».