samedi 28 août 2010

Expulsions de Roms : Kouchner indigné par les critiques de l'ONU

«Jamais le président de la République n'a stigmatisé une minorité en fonction de son origine» : le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, s'est insurgé vendredi après-midi, contre le rapport rendu un peu plus tôt par le comité pour l'élimination de la discrimination raciale (CERD) de l'ONU. Les Nations unies ont appelé la France à «éviter» les renvois collectifs de Roms, s'inquiétant de «discours politiques discriminatoires» et s'inquiètent d'«une augmentation récente des actes et manifestations à caractère raciste et xénophobe».

Le ministre des Affaires étrangères, qui ne s'était pas encore prononcé sur le renforcement de la politique sécuritaire de Nicolas Sarkozy et sur les expulsions de Roms s'est indigné : «Jamais nous n'accepterons qu'une minorité soit sanctionnée pour ce qu'elle est». «Je vous mentirais et renierais mon engagement de toute une vie, si je vous disais que ces éclats autour des Roms m'ont fait plaisir», a ajouté l'ancien «French Doctor» de Médecins sans frontières et Médecins du Monde. Paris ne peut pas, selon lui, accepter les «caricatures» et les «amalgames» de ce rapport de l'ONU. Pierre Lellouche, son secrétaire d'Etat aux Affaires européennes a par ailleurs noté «de nombreuses erreurs factuelles».

«La France respecte scrupuleusement la législation européenne»

Auparavant, le Quai d'Orsay, via son porte-parole Bernard Valero, a affirmé que «la France respecte scrupuleusement la législation européenne ainsi que ses engagements internationaux en matière de droits de l'homme». Reconnaissant que les Roms roumains ou bulgares jouissent, en tant que citoyens de l'Union européenne, «de la liberté de circulation et du droit au séjour sur le territoire des États membres», il rappelle que cela ne leur offre pas «un droit inconditionnel au séjour». Par ailleurs, selon le traité d'adhésion à l'UE de la Roumanie et de la Bulgarie, membres seulement depuis 2007, il est possible de maintenir certaines restrictions de circulation durant 7 ans à l'encontre de leur ressortissants. C'est notamment sur ce point que se concentrent notamment les recommandations des experts.

vendredi 27 août 2010

Six cas de maladie du sommeil chez des personnes vaccinées contre la grippe A

 «Six personnes (trois adultes et trois enfants) qui ont été vaccinées contre la grippe A/H1N1 ont développé une maladie du sommeil appelée narcolepsie/cataplexie depuis le 23 août», vient d'annoncer l'Agence de sécurité sanitaire des produits de santé. Les autorités sanitaires soupçonnent un lien avec le vaccin, même si, formellement, la preuve n'est pas apportée.


La France n'est pas la seule à avoir des doutes sur ce traitement. Le 18 août dernier, la Suède a informé l'Agence européenne du médicament de la survenue de six cas de narcolepsie-cataplexie chez des enfants de 12 à 16 ans, un à deux mois après leur vaccination par le vaccin Pandemrix (laboratoire GSK). D'autres cas ont été signalés en Finlande.

Une évaluation en cours de l'ensemble des cas européens

En France, l'un des cas est survenu après l'injection du vaccin Panenza (laboratoire Sanofi-Pasteur). En tout, 22 cas ont été signalés en Europe. «Dès lors que l'attention est attirée par un "signal" lancé par Suède il y a dix jours, les cas de narcolepsie, qui se trouvent aux mains des neurologues spécialistes de cette maladie, remontent vers l'Afssaps», a précisé Carmen Kreft-Jais de l'Afssaps, pour expliquer que ces cas aient été signalés à l'Afssaps seulement lundi.

L'agence ajoute que ces données et celles concernant l'ensemble des cas européens «font actuellement l'objet d'une évaluation par l'agence européenne du médicament (EMEA) en collaboration avec les autorités de santé européennes, dont l'Afssaps».

En Europe, la prévalence de la narcolepsie (avec cataplexie) est de 20 à30 cas pour 100 000 personnes. Il y a annuellement «de l'ordre de 7 à 8 nouveaux cas par million» d'habitants, «soit en France l'apparition d'environ 500 nouveaux cas par an», note l'Afssaps.

La narcolepsie avec cataplexie est une maladie rare caractérisée par une somnolence excessive le jour, associée à des pertes du tonus musculaire déclenchée par une forte émotion. Plus de 30 millions de personnes ont été vaccinées en Europe contre la grippe A/H1N1, dont près de 6 millions en France.

Déchéance de nationalité : Sarkozy tranchera la semaine prochaine

A peine rentré de vacances, Nicolas Sarkozy n'a pas tardé à reprendre en main le dossier épineux de la déchéance de la nationalité pour certains Français naturalisés. Dès la semaine prochaine, le chef de l'Etat présidera une réunion d'arbitrage sur les amendements possibles à adopter.

Selon le quotidien Libération, deux textes ont d'ores et déjà été remis mercredi par Brice Hortefeux. Le premier texte concernerait toutes les personnes qui ont commis des «délits de polygamie de fait, d'escroquerie et d'abus de faiblesse».

Atteintes à la vie des policiers et gendarmes, des pompiers et gardiens d'immeubles

Le second amendement évoquerait toutes les «personnes d'origine étrangère qui ont volontairement porté atteinte à la vie d'un policier, d'un gendarme ou de tout autre dépositaire de l'autorité publique». D'après Libération qui s'est procuré les textes, la liste comprendrait également les sapeurs-pompiers, les gardiens assermentés d'immeubles, les jurés, les avocats. Et même «le conjoint, les ascendants et les descendants en ligne directe» ou «toute autre personne vivant habituellement à leur domicile». Seuls les étrangers naturalisés depuis moins de dix ans et condamnés à «une peine d'au moins cinq années d'emprisonnement» pour «acte qualifié de crime ou délit» pourraient être visés.

Souscrire un pacte républicain

«Libé a les propositions qu'aurait faites le ministère de l'Intérieur. Je le dis au conditionnel, donc je ne peux pas vous en parler. Je vais travailler avec mon équipe et le président de la République et le Premier ministre arbitreront la semaine prochaine», a déclaré Eric Besson. Et de compléter : «dans le projet de loi que je vais porter à l'Assemblée nationale à partir du 27 septembre prochain, tout étranger qui va accéder à la nationalité française va souscrire à un pacte républicain. Il va signer, il va dire, je m'engage à respecter les lois de République française», a ajouté le ministre de l'Immigration.

Fréjus : l'hommage aux deux soldats français tués en Afghanistan

Des milliers de personnes se sont rassemblées sur la place d'armes du camp Lecocq à Fréjus pour assister vendredi à la cérémonie d'hommage aux deux soldats tués en Afghanistan. Le capitaine Lorenzo Mezzasalma, 43 ans, et le caporal-chef Jean-Nicolas Panezyck, 25 ans, qui appartenaient au 21ème Régiment d'infanterie de marine de Fréjus (Var), ont été tués lundi lors d'une opération au sud de Tagab (nord-est de Kaboul).

Sur la place d'armes, devant le drapeau en berne, deux compagnies du 21e RIMa, dont l'une en instance de départ pour Djibouti, avaient pris position, de même qu'une quarantaine de porte-drapeaux d'anciens combattants.

Nicolas Sarkozy : «La France ne peut laisser le champ libre aux fanatiques»

La cérémonie était présidée par le président de la République Nicolas Sarkozy en présence du ministre de la Défense Hervé Morin, du secrétaire d'Etat aux Anciens combattants Hubert Falco, de nombreuses personnalités civiles et militaires mais aussi nombre de Fréjusiens venus entourer les familles.

La France ne peut «laisser le champ libre aux fanatiques, aux barbares et aux terroristes qui menacent nos sociétés», a déclaré Nicolas Sarkozy, en ajoutant une nouvelle fois, que la France «restera en Afghanistan aussi longtemps que nécessaire».

«Notre sécurité, ici, en France, repose aussi sur notre engagement là-bas. La barbarie ne doit pas l'emporter contre la démocratie».

«Je sais combien cette mission est difficile, j'en mesure les risques, mais la France ne doit pas se dérober aux impératifs de sa sécurité, ni à ses responsabilités dans la lutte contre le terrorisme mondial. La France ne doit pas se désengager dans la lutte contre le terrorisme mondial».

Lorenzo Mezzasalma et Jean-Nicolas Panezyck n'étaient en Afghanistan que depuis 2 mois.

Information

Bonjour à tous les lecteurs, lectrices.

De retour sur Evaux, après deux mois d'absence, je vous remercie de me faire parvenir vos infos " si vous le souhaitez"
Je remercie les personnes qui m'ont fait parvenir quelques infos.

Je rappelle que ce blog génère 5 à 6000 visites par mois, donc un bon moyen de communication de plus pour Evaux les bains.

au : dom@evaux.fr  -  06.09.04.21.79  - 05.55.65.55.06

Deux collisions sur la même route (Allier): cinq morts en deux jours

A quand la quatre voies entre Montluçon et Macon ?

Sur cette route, c'est la "bataille" entre les milliers de routiers et pour certains des inconscients et les petits automobilistes engendrés dans la dure loi du plus "plus gros et du moins bridés".

Encore Trois personnes ont été tuées jeudi soir dans l'Allier, dans une collision entre une voiture et un camion.

L'accident s'est produit vers 21h30 à Besson, sur la Route Centre Europe Atlantique près de Moulins, lorsque le poids lourd, conduit par un français, a percuté une voiture, tuant sur le coup son conducteur, un automobiliste portugais de 37 ans, et ses deux enfants de 9 et 13 ans.

La mère de famille, elle, grièvement blessée, a été transportée à l'hôpital de Lyon. «Le choc a été extrêmement violent», d'après un témoin sur place, qui a pu voir des pièces métalliques éparpillées sur plusieurs centaines de mètres. Le chauffeur du camion s'en est sorti avec de légères blessures.

Cette nouvelle collision est survenue trente-six heures seulement après un autre accident, dans lequel un homme de 36 ans et son fils de deux ans ont perdu la vie, eux aussi percutés par un poids lourd, sur la même route.

Jeudi soir, la circulation sur la RCEA était ralentie, mais pas totalement interrompue.

Toulouse : un bébé défenestré du 8e étage

Une petite fille de deux semaines est morte jeudi soir, jetée par la fenêtre de sa chambre, depuis le 8e étage d'un immeuble du centre de Toulouse. «Il y a toutes les raisons de penser que cet enfant a été jeté par la fenêtre par sa mère. Le bébé est mort sur le coup», a déclaré le procureur de Toulouse, Michel Valet, après s'être rendu dans l'appartement.
Au moment du drame,la mère, âgée de 34 ans, sans profession, se trouvait seule à l'intérieur de l'appartement avec sa fille. Son compagnon et père de l'enfant, un médecin, se trouvait sur son lieu de travail.

Peu avant 21 heures, jeudi, deux femmes sont sorties de l'immeuble, des serviettes blanches sur la tête pour dissimuler leur visage, encadrées par des policiers et se sont engouffrées dans une voiture. Il s'agissait vraisemblablement de la mère et de sa soeur, qui ont été entendues par les enquêteurs à l'hôtel de police, ainsi que le père de la fillette. L'audition de la mère s'est poursuivie dans la nuit.

Selon une source policière, la soeur de la meurtrière présumée a entendu le bébé pleurer alors qu'elle se trouvait sur le palier devant la porte de l'appartement. Lorsque'elle a pu entrer dans l'appartement, le bébé ne pleurait plus et une fenêtre était ouverte. Elle a vu sa nièce gisant au sol, dans l'arrière-cour bétonnée. Elle a aussitôt alerté les pompiers.

«C'est un couple très gentil»

Les pompiers ont indiqué avoir reçu un appel téléphonique de la part d'un membre de la famille, vers 19 heures 30, leur annonçant qu'un nourrisson avait été «défenestré». Su place, ils ont constaté que la petite fille n'avait pas survécu à sa chute d'une vingtaine de mètres. Les policiers ont aussitôt établi un périmètre de sécurité devant l'immeuble de 10 étages, situé allée Jean-Jaurès, une grande avenue du centre de Toulouse, à proximité d'un bar-restaurant très fréquenté. Dans la rue, personne n'a rien remarqué avant l'arrivée des pompiers et des policiers car le drame s'est déroulé côté cour.

«On essaie de vérifier ce qui s'est passé», a précisé le procureur de la République. Une information judiciaire va être ouverte et un juge va être saisi, «il va s'attacher à comprendre le déroulement des faits», a-t-il ajouté. Jeudi en fin de soirée, un policier était posté devant l'entrée de cet immeuble soigné des années 1970 et filtrait les entrées.

Une dame habitant au 3e étage de l'immeuble, qui avait procuration pour recevoir les colis et recommandés du couple, était choquée d'apprendre la nouvelle. «C'est un couple très gentil. J'ai du mal à croire qu'elle ait pu faire une chose comme ça, c'est une femme très bien, elle était si contente d'avoir un enfant, c'était son premier. Elle a dû faire une dépression», a-t-elle déclaré.

les Estivals des granges au casino d'Evaux les bains

Pour la deuxième année consécutive, le casino d'Évaux-les-Bains a organisé les Estivales des granges, étalées sur cinq soirées, avec un concours de chant, fondé sur le principe des radio crochets.

La finale s'est déroulée vendredi dernier.

Pour l'occasion, un jury de neuf personnes, professionnels de la musique ou de la radio pour la plupart, s'est réuni pour délibérer. Onze finalistes étaient en lice, répartis en deux catégories : auteurs-compositeurs et interprètes.

Les premiers étaient jugés sur leur univers musical, la qualité et l'originalité de leurs compositions, avec une seule note.


Pour les interprètes, trois notes étaient données par chaque juré, en tenant compte d'aspects plus techniques : placement, justesse de la voix.

Le premier verdict a été celui du vainqueur dans la catégorie auteur-compositeur. C'est Aurélien de Carolis, accompagné de Maryline Deguine aux choeurs, qui a été primé, avec sa chanson Je n'aurai pas eu le temps.


Entre folk et rock français, le jeune guitariste a un timbre de voix singulier, qui n'est pas sans rappeler des artistes tels que Damien Saez ou Raphaël.

Côté interprètes, Wilfried Richard a bluffé le jury en reprenant Rossignol de mes amours, de Luis Mariano, affublé d'un grand sombrero.

A Rennes, trois adolescents torturent un quinquagénaire

Ligoté et torturé pour un code de carte bancaire. Les faits ses sont déroulés lundi soir à Rennes. Selon Europe 1, la victime, un homme d'une cinquantaine d'années, qualifié de «vulnérable», a été agressé chez lui par trois mineurs âgés de 15 à 17 ans qu'il connaissait.
Les adolescents, qui vivent dans un foyer d'accueil, avaient fugué dans la journée de lundi avant de se rendre au domicile du quinquagénaire. Ils se seraient alors livrés à des actes de tortures, couteau en main, pour obtenir le code de carte bleue de leur victime. Les agresseurs présumés se sont ensuite enfuis, laissant l'homme seul, ligoté, qui a donné l'alerte le lendemain matin, après s'être défait de ses liens.

Sous l'emprise de l'alcool et du cannabis

Après avoir reçu leur signalement, la police a pu rapidement interpeller les trois jeunes, qui ont reconnu les faits au cours de leur garde à vue. D'après les enquêteurs, ils ont expliqué qu'ils étaient sous l'emprise de l'alcool et du cannabis. Soupçonnés d’extorsion en réunion sur une personne vulnérable, avec actes de torture et de barbarie, les adolescents devraient être mis en examen. Deux d'entre eux devraient être mis en détention provisoire, à la demande du Parquet, et le troisième placé dans un centre éducatif fermé. La victime, elle, s’est vue prescrire dix jours d’interruption temporaire de travail.

jeudi 26 août 2010

Le Havre : elle tue son mari et son petit-fils, puis se suicide

Une femme de 67 ans aurait tué mercredi soir son mari âgé de 65 ans et son petit-fils de 10 ans, avant de se jeter d'une falaise près du Havre (Seine-Maritime).

Selon les premiers éléments de l'enquête, la sexagénaire a laissé un mot avant de se suicider. Vers 23h30 dans la maison du couple, située dans le quartier de Caucriauville, la femme aurait d'abord tué son mari à coups de marteau, puis étranglé son petit-fils.
Une thèse qui devra être confirmée par les autopsies des corps pratiquées dans les prochaines heures.

La voiture du couple a été retrouvée dans la nuit de mercredi à jeudi, stationnée au sommet d'une falaise du Cap de la Hève. Les policiers de la Sûreté urbaine du Havre, chargés de l'enquête ont retrouvé le corps présumé de la grand-mère au pied de cette falaise. Le mobile de ce double meurtre restait encore inconnu jeudi matin.

Martine Aubry : «Un été de honte pour la France»

Martine Aubry, numéro un du Parti socialiste, a fait une entrée remarquée jeudi à la Rochelle, à la veille de l'ouverture de l'université d'été du PS. Elle a d'emblée dénoncé un «été de honte pour la France», qualifiant les mesures sécuritaires de l'exécutif de «vaste opération de manipulation».
En savoir plus
DSK, l'absent dont tout le monde parle
Un livre sur l'univers impitoyable du PS

Absente de la scène médiatique pendant l'été, la Première secrétaire du PS a visiblement décidé de changer de ton et de frapper fort pour sa rentrée : «Il n'y pas que le discours de Grenoble (ndlr : le discours de Nicolas Sarkozy sur la sécurité), il y a tout ce qui s'est passé et ce qui se passe sur les Roms».

«C'est indigne de la République»

«Les Français ne s'y sont pas laissés prendre», a lancé Martine Aubry. Ils «ont compris que cette vaste opération de manipulation qui bafoue les valeurs de la République, qui abîme notre République, qui salit notre pays à l'étranger, avait sans doute pour objet de masquer les affaires et d'abord son échec sur la sécurité», a lancé la maire de Lille en ciblant le chef de l'Etat.

«Quand on utilise de manière aussi honteuse cette violence dans les mots, ces procédés oratoires parce qu'on est pas capable de régler le problème, c'est indigne de la République», a poursuivi la première secrétaire très en verve.

Candidate aux primaires en décembre ou janvier ? «Les Français s'en foutent»

«Vous me demandez si je vais prendre ma décision de candidature (aux primaires, ndlr) en décembre ou en janvier ?», a-t-elle lancé devant un parterre fourni de journalistes. «Les Français s'en foutent», a-t-elle martelé à plusieurs reprises. «La France va mal, elle n'est pas sortie de la crise, la rentrée scolaire va être très difficile, la sécurité est une catastrophe. »

Roms : pour 53% des Français, l'Eglise n'est pas dans son rôle

Les critiques implicites de Benoît XVI dimanche dernier, et plus explicites de certains évêques de France sur la politique du gouvernement à l'égard des Roms trouvent un écho partagé dans l'opinion.

L'Eglise n'était pas dans son rôle en critiquant la politique du gouvernement estiment ainsi 53% des Français, selon un sondage CSA qui sera publié vendredi dans «La Croix».


Moins d'un Français sur deux approuve les expulsions

«Des limites à ne pas franchir» pour le cardinal Vingt-TroisCe chiffre passe à 54% chez les personnes interrogées se déclarant catholiques. Seuls, les catholiques pratiquants jugent, à 56%, que les responsables religieux ont raison d'intervenir sur le sujet même si paradoxalement 55% d'entre eux sont favorables aux reconduites des Roms dans leurs pays d'origine.

Jeudi, le Cardinal André Vingt-Trois s'était saisi de l'affaire des Roms, déclarant notamment qu'il y avait des limites à «ne pas franchir».

Un fort clivage gauche-droite

Les avis varient aussi selon la sensibilité politique: parmi les sympathisants de gauche, 55% jugent que l'Eglise est dans son rôle et parmi les sympathisants de droite, ils ne sont que 32%.

Ce clivage gauche-droite se retrouvent dans le sondage publié dans Le Parisien et Aujourd'hui-en-France ce jeudi. Alors que 48% des Français sont favorables aux expulsions des Roms, la proportion passe à 70% chez les sympathisants de droite et même 83% chez ceux d'extrême-droite (83%). A gauche, le rejet est aussi massif : 61% en moyenne, mais 65% pour les amis du PS et 83% pour ceux du PC.

Les bandas flors 2010 à Evaux les Bains



film de Gérard Charbonnel

mardi 24 août 2010

Une bénéficiaire des Restos du cœur gagne à l'Euromillions

Elle n'aura plus besoin des colis alimentaires, elle est désormais millionnaire. Une habitante du Finistère, bénéficiaire des Restos du cœur, s'est vu remettre ce mardi par la Française des Jeux (FDJ) un chèque de 5 millions d'euros. Elle a préféré garder l'anonymat. C'est l’un des 3 gagnants du rang 1 du tirage de l’Euromillions du vendredi 13 août, seul vendredi 13 de l’année 2010.

La gagnante, qui a validé la combinaison gagnante le 12 août au point de vente le bar le Narval à Kerlouan, jouait les mêmes chiffres depuis trente-quatre ans.

«Elle rêvait depuis des mois qu’elle toucherait le gros lot. Aujourd’hui, elle fait des projets tels qu’acheter une maison, et surtout n’oublie pas ceux qui l’ont écoutée et aidée, puisqu’elle compte faire un don à cette association caritative», explique-t-on à la FDJ.

Au café de la chance en Bretagne, on tombait des nues mardi en fin d'après-midi :«Je viens de l'apprendre à la Française des Jeux», confie l'un des employés. Pas question pour lui de donner de quelconques indices sur l'heureuse veinarde : «Je ne sais pas qui c'est. Ça ne me regarde même pas», coupe-t-il.

«Il y aura plus de deux millions de manifestants le 7 septembre»

La rentrée sociale se fera dans la rue ou ne se fera pas ! C'est du moins l'avis du secrétaire général de Force ouvrière Jean-Claude Mailly. Dans une interview à paraître ce mercredi dans Le Parisien / Aujourd'hui-en-France, le leader syndical place très haut la barre de la mobilisation attendue : «Pour moi, il y aura plus de deux millions de manifestants» lors de cette journée, qui marque le début de l'examen du projet de réforme des retraites par les députés.

Retraites : les syndicats prêts à se battre

FO a appelé avec les autres syndicats à la mobilisation mais n'a pas signé le texte commun diffusé lundi, regrettant que le texte n'appelle pas au retrait de la réforme.

«Il est certain que cette manifestation ne suffira pas», ajoute le leader syndical, mais «s'il y a beaucoup de monde, et s'il y a d'autres actions par la suite, il (Nicolas Sarkozy, ndlr) sera obligé d'en tenir compte».

Interrogé sur son refus de signer le texte syndical de lundi, Jean-Claude Mailly répond : «ce n'est pas une posture».

«La réforme des retraites, c'est comme la cuisine, si le plat est raté, indigeste, ce n'est pas parce qu'on va remettre une pincée de sel ou une cuillère de l'huile d'olive qu'il va être mangeable. On le balance et on prend une autre recette», ajoute-t-il.

Quant à l'invitation du ministre du Travail Eric Woerth adressée aux syndicats pour parler des retraites, M. Mailly se montre sceptique. «On va à nouveau le rééclairer s'il a besoin de lumière, mais il ne va rien apprendre. Je resterai ferme sur mes positions.»

Les prix des fruits et légumes repartent à la hausse

Seules les fraises échappent à cette hausse : sur un an, les prix des fruits ont augmenté de 11,1% et celui des légumes de 5,5%, selon le quatrième observatoire des prix des fruits et légumes de l'association «Familles rurales», publié mardi par «La Croix».

Au palmarès des augmentations : les pêches (+ 42,8%) ou les tomates (+ 25,7%), tandis que le prix des fraises a baissé de 13%. Parmi les produits les plus chers : la nectarine (3,47 euros le kilo) et les haricots verts (3,49 euros).

Pour réaliser cette enquête, l'association a parcouru 38 départements en juin-juillet pour relever les prix moyens de huit fruits (pomme, melon, abricot, cerise, fraise, pêche, nectarine, poire) et huit légumes (aubergine, carotte, courgette, haricot vert, poivron, pomme de terre, tomate, salade), et de leurs versions bio.

La grande distribution bien placée

«Même avec ces augmentations, qui ne sont jamais une bonne nouvelle pour les consommateurs, les prix ne sont cependant pas revenus au niveau de ceux de 2008», constate le président de Familles Rurales, Thierry Damien, cité par le quotidien.

L'association a également comparé les prix suivant les commerces, et la grande distribution s'en sort bien : acheter sur un marché un kilo de chaque fruit et légume du panel revient plus cher (49,92 €) que directement chez les producteurs (47,95 €), dans les grandes et moyennes surfaces (47,27 €) et le hard discount (40,14 €).

Le bio près de 70% plus cher

Autre enseignement de l’observatoire 2010 : le bio reste nettement plus cher. Le prix moyen du panel de fruits bio est, selon l'enquête, 68% plus cher : 5,54 euros le kilo, contre 3,29 euros le kilo pour les fruits conventionnels.

Pour les légumes, l'ordre de grandeur reste le même. Avec 3,23 euros, prix moyen au kilo, le bio est 69% plus cher que le conventionnel (1,91 euro).

Saint-Malo : une mère de famille tue sa fille handicapée

Une mère de famille âgée de 44 ans a tué lundi sa fillette de 8 ans handicapée moteur cérébrale à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) avant de tenter de mettre fin à ses jours. L'enfant a été étranglée après avoir été droguée par médicaments, indique le parquet de la ville, confirmant une information du site internet de Ouest-France.


La mère, qui a tenté de se suicider en absorbant des médicaments, a été acheminée au centre hospitalier de Saint-Malo avant de pouvoir être entendue par les enquêteurs. Ses jours ne seraient pas en danger.

Elle a reconnu «succintement le caractère volontaire de l'homicide», a précisé le parquet de Rennes, qui est désormais en charge du dossier.

Selon les premiers éléments de l'enquête, la mère de famille, qui vivait avec sa mère retraitée, résidait depuis environ deux mois à Saint-Malo en provenance de Paris. Elle assumait seule, sans le père de l'enfant, la charge de sa fillette très lourdement handicapée, sans autonomie, et dont l'état nécessitait la présence permanente d'une tierce personne.

L'enquête a été confiée aux policiers du commissariat de Saint-Malo.

lundi 23 août 2010

Les Mutuelles annoncent, à leur tour, des déremboursements !

Après la Sécurité sociale, c'est au tour des mutuelles d'annoncer des déremboursements de certains médicaments !


En effet, suite à la baisse du taux de remboursement de médicaments jugés "peu efficaces" par la Sécurité sociale, les mutuelles se voient obligées de concentrer de plus en plus leur dépenses sur le remboursement de ces médicaments (les mutuelles prennent en charge la différence entre la somme dépensée par le patient et le remboursement de la Sécu).

Pour sortir de cette logique de hausse des dépenses pour les médicaments les moins efficaces, la Mutualité française a décidé de mener une étude sur l'éventuel déremboursement des médicaments pris en charge à 15% par la Sécurité sociale*

Si l'étude est concluante, les Mutuelles s'engagent à faire bénéficier leurs adhérents des économies réalisées : soit en gelant, voire en baissant, leurs cotisations, soit en remboursant mieux d'autres médicaments.

Mais cela compenserait-il le coût des médicaments jugés moins efficaces laissé à la charge des patients ?
Et surtout les mutuelles tiendront-elles leurs promesses ?

Pour être sûr de faire des économies, comparez en détail les tarifs et garanties des mutuelles pour votre profil, et choisissez celle qui vous rembourse le mieux.

Malika Ménard sera-t-elle la plus belle de l’univers cette nuit ?

Cette nuit, notre Malika Ménard nationale va tenter de conquérir la couronne de miss Univers 2010. Face à elle, des candidates sérieuses, notamment la Vénézuélienne.

Miss Univers, c’est militaire. Même Endemol s’efface devant l’organisation américaine du concours, ce soir en direct de Las Vegas et sur Paris Première à partir de 3 heures du ma- tin. Il faut montrer patte blanche pour une interview téléphonique express avec Malika Ménard. 7 h 35 heure locale, pas une minute de plus, et même plutôt une de moins.

Mais il en faut davantage pour bousculer notre miss France 2010, zen comme un bonze tibétain. On attend d’elle une performance au moins égale à celle de Chloé Mortaud l’année dernière : cinquième dauphine, sur quatre-vingts participantes.

La ligne affûtée et tonique de miss France 2009 avait plu au jury. Le- quel couronne le plus souvent « des filles plutôt menues », de l’aveu même de notre actuelle représentante, qui a tout de même une fabuleuse taille de guêpe à faire valoir. Particulièrement mise en valeur par le bikini officiel du concours, la silhouette de Malika n’est d’ailleurs pas passée inaperçue sur la Toile où les internautes la font émarger à la 15e place, entre miss Haïti et miss Albanie. En tête des paris, évidemment, le Venezuela, qui ose rêver tout haut d’un troisième sacre d’affilée, et de détrôner les Etats-Unis au palmarès des nations les plus titrées.

Retransmission cette nuit à partir de 3 heures sur Paris Première.

Deux soldats français tués en Afghanistan

Deux soldats français, dont un officier, ont été tués et trois autres blessés lundi lors de combats en Afghanistan. L'Elysée a annoncé la triste nouvelle en début d'après-midi lundi. Ces deux décès portent à 47 le nombre de militaires français tués dans ce pays depuis décembre 2001. Le lieutenant Lorenzo Mezzasalma, 43 ans, et le caporal Jean-Nicolas Panezyck, 25 ans, étaient tous deux arrivés en Afghanistan début juin.


L'officier et le soldat, qui appartenaient au 21ème Régiment d'infanterie de marine de Fréjus (Var), ont été grièvement blessés par balles lors d'une opération au sud de Tagab (nord-est de Kaboul) et sont décédés des suites de leurs blessures, a précisé l'Elysée dans un communiqué. Les trois autres soldats «ont été blessés au cours de la nuit, au début de l'opération».

La France déterminée à «continuer d'oeuvrer au sein de la Force Internationale»

«Ces militaires ont payé de leur vie l'engagement de la France au service de la paix et de la sécurité du peuple afghan», rend hommage le chef de l'Etat, réaffirmant «son soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes» et condamné «avec la plus grande fermeté les attaques meurtrières des insurgés contre nos soldats».

Nicolas Sarkozy a également exprimé «la détermination de la France à continuer d'oeuvrer au sein de la Force Internationale d'Assistance à la Sécurité» déployée en Afghanistan.

Lundi matin, l'Otan avait annoncé que quatre soldats des forces internationales en Afghanistan, dont un Américain, avaient été tués dans des combats et par des mines artisanales, l'arme de prédilection des insurgés. On ignore si les Français font partie de ces victimes.

43 soldats des forces internationales ont péri dans le pays depuis le début du mois. Depuis le début d'année, le bilan est de 455 morts, dont 295 Américains. Le député (ex-UMP) et président de Debout la République, Nicolas Dupont-Aignan, a demandé lundi que les ministres de la Défense et des Affaires étrangères soient entendus à l'Assemblée nationale sur la situation en Afghanistan, après la mort des deux soldats français.

Un homme brûle une voiture dans le commissariat de Nanterre

Malgré le plan Vigipirate, un inconnu a réussi à pénétrer dans l’enceinte policière pour y incendier un véhicule. Il est reparti sans être inquiété.

Après la sécurité de l’Elysée déjouée par un déséquilibré, c’est au tour du commissariat de Nanterre (Hauts-de-Seine) de voir sa protection remise en question…
Hier, au petit matin, un homme, le visage dissimulé sous une cagoule, est parvenu à s’introduire dans l’enceinte policière de Nanterre.

L’inconnu s’est aussitôt dirigé vers une voiture récemment saisie par la police au cours d’une opération menée contre des trafiquants de drogue. Il a mis le feu au véhicule ciblé avant de quitter les lieux sans être inquiété. L’incendie déclenché s’est propagé à deux véhicules de la police — un fourgon et une voiture sérigraphiée — avant d’être maîtrisé par les sapeurs-pompiers.
Les trois véhicules ont été entièrement calcinés. Une affaire qualifiée de « plus que fâcheuse » par un magistrat. « Cette voiture était considérée comme une pièce à conviction dans un dossier de trafic de stupéfiants, poursuit la même source. Il est inconcevable qu’une chose pareille puisse se produire dans l’enceinte d’un commissariat de police. L’auteur des faits n’a pas été identifié, mais il n’est pas très compliqué d’imaginer qu’il puisse avoir un lien avec les trafiquants. Cette voiture a très probablement servi à transporter de la résine de cannabis. »
Une enquête de l’administration a été déclenchée pour déterminer dans quelles circonstances l’auteur des faits a pu s’introduire dans les bâtiments du commissariat sans être repéré. « De nombreuses questions se posent et il va falloir y répondre, peste un enquêteur. On a déjà assez de mal à recueillir des preuves, si c’est pour qu’elles finissent comme ça… Et si ce type était venu mettre le feu au commissariat, que se serait-il passé? »
« Il semble que l’incendiaire a simplement escaladé la grille d’entrée du parking du commissariat, précise un proche de l’affaire. Nous sommes quand même en plan Vigipirate renforcé. Après l’affaire de l’Elysée, cette nouvelle histoire fait vraiment désordre. » Dans la nuit du 15 au 16 août, un homme au volant d’une Renault Clio équipée d’un simple gyrophare s’était fait ouvrir les portes du palais présidentiel. Rapidement interpellé, le conducteur, souffrant de troubles psychologiques, avait prétexté « avoir rendez-vous avec Nicolas Sarkozy » avant d’être interné d’office.

«La politique de Sarkozy produit de la violence»

Ségolène Royal : «La politique de Sarkozy produit de la violence»

Ségolène Royal remet en avant son «ordre juste». Dans une interview à paraître lundi dans notre journal, l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle prend position dans le débat sur la sécurité. «J'avais fait des propositions très claires lors de la campagne présidentielle sur la sécurité durable et l'ordre juste, explique-t-elle, je souhaite que le PS reprenne mes idées».

Selon elle, «la politique de Nicolas Sarkozy n'est en rien sécuritaire. Au contraire, elle produit de la violence». La présidente de la région Poitou-Charentes, qui ouvrira vendredi l'université d'été des socialistes à la Rochelle, reparle notamment de l'encadrement militaire des jeunes délinquants, qui avait fait polémique dans son propre camp.

Battu sur le fil par Bordeaux (1-2), le PSG peut avoir des regrets

Le PSG a perdu face à Bordeaux (1-2) un match qu'il n'aurait jamais dû laisser filer. Dominateurs durant l'ensemble de la rencontre dans un Parc qui avait retrouvé de la voix, les Parisiens paient très cher leur inefficacité offensive et leur manque de vigilance sur coups de pieds arrêtés.

Surpris par une tête de Diarra sur un corner de Plasil où Coupet a franchement raté sa sortie (0-1, 67e), les hommes de Makelele ont eu le mérite de ne pas se décourager pour revenir au score.

L1 : Toulouse seul leader
Parti légèrement hors-jeu, Giuly sert Hoarau de près, qui trompe Carrasso du plat du pied (1-1, 76e). Mais un ultime corner de Gourcuff sorti de son banc à la 72e minute permet à Ciani d'offrir à Bordeaux son premier succès de la saison dans les arrêts de jeu (90e+4).

Désormais 7e avec une victoire, un nul et une défaite, Paris est inconsolable mais peut cependant se raccrocher à sa prestation encourageante pour croire à des lendemains plus heureux. Car malgré la défaite, le PSG porte toujours un costume d'outsider qui ne lui va finalement pas si mal. Si elle continue dans cette veine, l'équipe d'Antoine Kombouaré peut espérer jouer un rôle plus intéressant dans le championnat.

Au théatre ce soir au casino d'Evaux les bains les 26 et 27 août 2010

LA CARAVANE PASSE à EVAUX-les-BAINS

Innocente lorsqu’elle voit le jour et découvre les plaisirs de la vie. Instable quand surviennent l’adolescence et les premières blessures de l’âme. Anaïs Kaël est une jeune femme presque comme les autres, à la sensibilité un peu plus exacerbée que la moyenne, et avec une voix d’ange. Elle découvre le théâtre, puis le piano, qui devient son mode d’expression privilégié. Pourtant, sous la pression de son entourage, elle entame de longues études de commerce qui la minent. C’est l’amour qu’elle nourrit en secret pour le chanteur de Blur, Damon Albarn, qui la poussera à se consacrer enfin à ce qui la fait vivre : écrire, jouer et chanter. Dès lors, elle travaille sans relâche et écume les scènes ouvertes. Sa persévérance se voit récompensée en 2005 : elle enregistre son premier album, ’Chanson coquelicot trash’, sort lauréate du grand Zebrock, décroche le prix Sacem et obtient une médaille d’or de la chanson en Suisse. Elle se produit enfin sur des scènes prestigieuses telles que le Zénith ou le Divan du monde. L’année suivante, elle est présélectionnée pour les découvertes du Printemps de Bourges 2006. Sa singularité, Anaïs Kaël la tient de ses contradictions. De sa voix puissante, elle chante l’amour, les emmerdes, avec une ferveur attendrissante entachée par ses mots explicites, parfois franchement violents. Mais si ses chansons emportent celui qui les écoute à la frontière du malaise, elles n’en suscitent pas moins le sentiment poignant d’une vraie rencontre avec la vie.
A découvrir le Vendredi 27 août à 18h, place de la Mairie d’Evaux-les-Bains (Gratuit)

dimanche 22 août 2010

Trois jeunes se tuent en voiture en Vendée

Ils étaient cinq à bord de la voiture, de retour d'un anniversaire : trois sont morts et deux gravement blessés dans un accident de la route survenu dans la nuit de samedi à dimanche, à Mortagne-sur-Sèvre, en Vendée, a révélé France-Info. Le véhicule à bord duquel avaient pris place cinq jeunes âgés de 17 à 19 ans s'est retrouvé sur le toit et a pris feu vers 5 heures du matin, a confirmé la préfecture, jointe par leparisien.fr.

Le conducteur aurait perdu le contrôle de sa voiture dans un virage après avoir heurté une chicane. Il a été grièvement blessé, tout comme son passager avant. Ils ont été transportés dans un hôpital de La Roche-sur-Yon. Les trois morts, les passagers arrière, étaient tous âgés de 17 ans. A l'arrivée des secours, ils avaient été carbonisés dans la voiture.

Les victimes, toutes originaires de Vendée, venaient de fêter l'anniversaire d'un de leurs copains. On ignore encore si l'alcool est à l'origine du drame. Interrogée la gendarmerie de la Roche sur Yon a indiqué être en attente des résulats des analyses. Par ailleurs, le procureur la République devrait tenir à ce sujet une conférence de presse vers midi.

Un directeur de colonie blesse huit enfants en s'amusant avec le minibus

La scène se passe vendredi dans le Lot, près de Cahors. Pour distraire les enfants qu'il transporte, le responsable d'une colonie de vacances du Val-de-Marne, âgé d'une trentaine d'années, s'amuse à faire déraper son minibus. Il va trop loin et perd le contrôle du véhicule, qui fait deux tonneaux. Bilan : huit enfants, âgés de 6 à 8 ans, sont légèrement blessés.

L'un d'entre eux souffre d'une fracture au bras, un deuxième a eu la clavicule cassée. Les autres ont eu des coupures superficielles.

Selon La Dépêche du Midi, les accompagnateurs ont conduit eux-mêmes les enfants aux urgences de l'hôpital de Cahors, dans un second minibus. «Les sapeurs-pompiers comme le SAMU n'ont jamais été alertés», précise le quotidien. Un témoin aux urgences raconte sa stupéfaction : «On a vu arriver un groupe d'enfants encore en maillot de bain».

L'accident est survenu dans le cadre du centre de vacances de Pontcirq, géré depuis une vingtaine d'années par la municipalité de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne). Le procureur de la République de Cahors, Eric Séguin, qui a ordonné une enquête, a relevé plusieurs manquements à la sécurité, dont la surcharge du véhicule qui transportait 11 enfants, au lieu des neuf autorisés.

Le directeur de la colonie de vacances a été entendu par les gendarmes et devrait être convoqué devant le tribunal correctionnel de Cahors.

Les enfants, dont le séjour prenait fin samedi, ont regagné la région parisienne.